Suivi sanitaire de l’élevage

Un élevage responsable

Notre élevage caprin possède un numéro de troupeau, et un suivi vétérinaire rigoureux est mis en place.

Chaque animal est testé dès son arrivée ici avec le kit introduction de l’ARSIA afin de maintenir un troupeau indemne de ces maladies: Paratuberculose, Brucellose, CAEV, Chlamydiose et Fièvre Q.

Chèvres miniatures qui mangent du feuillage
Chèvre toy noir rouan qui mange un branchage

La gestion des parasites et la vaccination de nos chèvres – suivi

Les chèvres sont extrêmement sensibles à différents parasites internes, et un suivi avec des coproscopies plusieurs fois par an sont de ce fait indispensables afin de mettre en place une vermifugation efficace du troupeau.

Toujours afin de maintenir la charge parasitaire au plus bas, nos chèvres pâturent en alternance avec des ânes. En effet, l’ingestion par une espèce animale d’un parasite d’une autre espèce aboutit le plus souvent à la mort de ce parasite.

Chaque animal est vacciné avec un vaccin les protégeant contre différentes formes d’entérotoxémies ainsi que le tétanos.

Chevrettes en prairie, suivi

La paratuberculose – Statut et suivi

La paratuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse touchant les intestins, contre laquelle il n’existe pas de traitement efficace et qui est très insidieuse. Elle peut ne pas se marquer aux analyses les premiers mois voire les premières années de vie. On parle alors de tests faussement négatifs. Une certitude de 100% n’existe jamais, cependant une chèvre/un bouc peut être considéré comme sain si au moins 2 résultats sont négatifs au test PCR (reflet de l’excrétion de la bactérie dans les matières fécales), à minimum 8 mois d’intervalle. Chaque animal introduit chez nous est testé au minimum après chaque mise-bas (au sevrage), ou au minimum 1X/an pour les boucs. En Belgique, nous avons la chance de bénéficier d’une aide financière par l’ARSIA qui permet de rendre ce test un peu plus accessible (uniquement pour la première analyse).

Les chevreaux/chevrettes ne peuvent être testés de manière fiable avant leur un an, voire leur première mise-bas en ce qui concerne les femelles. Il se produit à ce moment-là chez elles une grosse baisse d’immunité provoquant éventuellement l’augmentation de l’excrétion de la bactérie dans les matières fécales et donc sa détection si la chèvre est porteuse de paratuberculose.

La maladie se transmettant dans la plupart des cas par la mère (essentiellement lors des tétées par des trayons souillés, ou des aliments/de l’eau contaminés par des matières fécales infectées, dans une moindre mesure par le colostrum/le lait), un test combiné ELISA (détection d’anticorps dirigés contre la maladie dans le sang, reflet d’un contact avec celle-ci)/PCR sera réalisé pour un suivi du statut sur les mères des chevreaux/chevrettes destinés à rejoindre notre élevage si nouvelles adoptions, en attendant de pouvoir les tester eux-mêmes avant leur mise à la reproduction, puis chaque année au minimum. Mais les nouvelles adoptions éventuelles d’animaux de moins de 3 ans proviendront d’office de troupeaux entièrement testés régulièrement.

Enfin, il est bon de savoir qu’il est conseillé de ne pas mélanger de jeunes caprins avec des adultes dont le statut en ce qui concerne la paratuberculose n’est pas connu. En effet, plus un animal est jeune, plus il est sensible et s’infectera vite si la bactérie se trouve dans l’environnement. Lorsqu’il devient ruminant, il y devient plus résistant. Les adultes se transmettent la maladie entre eux de manière beaucoup plus rare.

Chèvre yeux bleus et bouc herminé

La paratuberculose – Vaccination

Plusieurs chèvres et boucs de l’élevage étant vaccinés (je l’ai fait d’office au commencement de l’élevage pour tout le monde, je ne le fais maintenant plus), ils seront positifs au test ELISA si c’est ce dernier qui est réalisé lors d’un achat/vente. Ce test ne différencie en effet pas les anticorps vaccinaux des anticorps sauvages. Il faut alors se fier au test PCR qui reflète le taux d’excrétion bactérienne dans les matières fécales, avec lequel le vaccin n’interfère pas. Le test PCR est d’ailleurs nettement plus fiable (beaucoup moins de faux négatifs) que le test ELISA.

Le vaccin permet de réduire l’excrétion de la bactérie chez d’éventuels animaux infectés mais faussement négatifs au premier test, ou trop jeunes pour avoir déjà pu être testés, en attendant de détecter ceux-ci. Et il permet un net amoindrissement des symptômes si l’animal venait un jour à développer la maladie.

Chèvres miniatures rouan sundgau marques suisses et marbrée, suivi

Parage

Les onglons des chèvres sont entretenus et retaillés régulièrement.

Chèvre marbrée et chèvre pie rouge dalmatien

Les chevreaux adoptés

Les chevreaux partent à l’adoption bouclés, parés et en ordre de vermifuges (dont un anti-coccidien). Ils auront reçu une primo-vaccination contre l’entérotoxémie. Ils quittent l’élevage accompagnés d’un document de circulation et un suivi à vie est proposé.

Suivi, Les enfants en prairie avec le troupeau de chèvres